Pascale Perrier auteur de romans jeunesse

 Japon touché au coeur


japon
- Prix littéraire Fénelon d'Elbeuf

- Sélectionné pour le prix "Chapitre Nature" (Le Blanc)




Une critique de "Lire pour le plaisir" :
Dans son journal, Fanny raconte le départ de son père, journaliste, au Japon après le tremblement de terre de mars 2011. Elle assiste par procuration aux conséquences de l'accident de la centrale de Fukushima et se souvient avec inquiétude des récits de son amie ukrainienne Natalia dont la mère a fui la région de Tchernobyl…

Un proverbe japonais est en exergue du roman. A lui tout seul il peut donner envie de le lire. Le voici : « La vie est une bougie dans le vent. »  Les japonais sont réputés, entre autre, pour leur capacité à énoncer juste en quelques mots bien choisis des vérités larges et profondes. Ou élevées, comme vous voulez. Celle-ci concerne aussi leur capacité à affronter les tsunamis, les catastrophes nucléaires, les effondrements. Sur la couverture un montage a superposé un coin du tableau de Hokusai intitulé « La vague » avec trois centrales nucléaires. La contemplation de ce tableau et la lecture de ce livre…un voyage dans le temps…
 

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Une critique sur le site Cap ! ô capes

Quatrième de couverture :11 mars 2011 : un tremblement de terre suivi d'un tsunami ravage le nord du Japon et endommage gravement la centrale nucléaire de Fukushima. A des milliers de kilomètres de là, Fanny, une jeune Française, décrit dans son journal intime sa vie quotidienne au rythme des informations et de l'inquiétude de ses amies : Natalia, d'origine russe, qui s'imagine déjà qu'un nouveau Tchernobyl vient de se produire et Ima, une cousine japonaise qui débarque chez elle, avant de disparaître sans prévenir.
Comment les trois filles vont-elles vivre ensemble ces événements graves ? Et peuvent-elles agir pour aider le Japon ?

Mon avis : un sujet difficile mais bien traité, un dossier documentaire en fin de roman.

Une fiche pédagogique proposée par l'éditeur.

Une interview des deux auteures.

 Voir ma fiche sur le roman "Tchernobyl : bienvenue en enfer"

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Une critique sur le site "Sortir du nucléaire" :
Dès 10 ans.

Fanny est la meilleure ami de Natalia. A la suite de la catastrophe de Fukushima, Fanny doit accueillir dans sa famille Ima, une cousine japonnaise qu'elle ne connaît pas. Nathalia, dont la maman a vécu à Pripiat, voit ses vieux fantômes ressurgir. Des liens forts se créent entre elle et Ima. Cependant, tout n'est pas simple pour Fanny qui doit accepter au mieux cette nouvelle cohabitation et ressent malgré elle un sentiment de jalousie à l'égard de son amie.

De son coté, Ima pense que ce n'est pas bien d'avoir fuit son pays et tente le tout pour le tout pour venir en aide à ceux qui n'ont pas eu la chance de partir.

Ce court roman, nous fait vivre à travers le regard de ces trois fillettes, les épreuves qu'ont dû vivre un bon nombre d'habitants du Japon : le tremblement de terre suivi du tsunami puis la catastrophe nucléaire, la séparation des familles, l'expatriation, le doute et la peur liées à la désinformation, la peur de l'avenir.

Une jolie histoire d'amitié, avec au cœur du sujet le Japon et le drame quotidien que vivent les habitants de ce pays.

Oskar éditions
Paru en septembre 2011
Format 19 x 14,4 cm, 127 pages

LJTC

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Une critique sur le site Choisirun livre.com :

«Le 11 mars 2011, à 14h46 heure locale, un tremblement de terre d’une magnitude de 9 secoue l’île de Honshu. Ce séisme très puissant entraîne un tsunami : une vague de près de 14 mètres de haut ravage plusieurs villes près de la mer. La catastrophe a fait près de 30000 morts et disparus». En tant que journaliste, le père de Fanny est parti au Japon. Secouée par ce terrible événement, Fanny relate dans son journal ce qu’elle vit au jour le jour auprès de sa mère, de son amie Natalia dont la mère est décédée suite à la catastrophe de Tchernobyl, puis d’une cousine japonaise venue se réfugier avec sa mère chez eux. A des milliers de kilomètres de là, dans la centrale nucléaire de Fukushima, Norio Haluzumi tient également son journal.

Rédigé sous forme de roman, ce livre broché est un véritable documentaire de la situation à Fukushima au fil des jours. Hormis les prémices d’une relation amoureuse entre sa mère –divorcée- et le père de son amie, le ton général est grave. Car sous la plume de la jeune française, le lecteur prend conscience que cet accident nucléaire réveille des souvenirs vifs chez ceux qui ont vécu Tchernobyl, qu’il est difficile de se sentir efficace et utile en étant à des milliers de kilomètres mais que chacun peut agir concrètement au cœur de son quotidien pour économiser l’énergie. Le témoignage du technicien de la centrale est d’une grande puissance. On y découvre le sacrifice de ces hommes de terrain, l’écart entre la réalité et le discours rassurant des dirigeants japonais. Une partie documentaire très détaillée, vérifiée par des spécialistes du nucléaire, clôture cet ouvrage complet.

rédigé par VIC
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Une critique sur le site Booknode :
A travers son journal, Fanny nous fait changer notre regard sur ces graves évènements auxquels nous n’apportons qu’une attention superficielle. Le thème assez sensible qu’est le nucléaire est abordé avec légèreté et subtilité. Un livre à lire absolument, qui change notre façon de concevoir la vie, surtout l'utilisation d'électricité.


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Un long article dans le Citrouille du mois de septembre 2011 :

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